Cette fois-ci on récupère un chapitre de la lutte étudiante au Québec paru sous la section "Pense-bete" du site Archyves en Mai ; surnommé le “printemps érable” offre une exemple pas seulement du succès de la plus longue grève (13 février au 7 septembre 2012 ) dans les universités publiques au Canada mais aussi des longueurs auxquelles l´État a démontré a être prêt a se rendre pour lui mettre fin : intimidation, répression policière et, à la fin, des reformes légales (Loi 78) pour renforcer la coercition sur les étudiants/antes.
La cause première de la grevé, la hausse des frais de scolarité et par extension l´haut cout de l’éducation supérieure c´est un sujet récurrent ailleurs dans les Amériques (Chili, Colombie...) et certains pays occidentaux , où les protestations contre les coupures dictées par les politiques d´austérité s´unissent a une tentative de discussion plus profonde sur le modèle de société, le rôle de l´État et la place des mouvements sociaux.
Spécialement lorsque une fois depuis une autre et de façon de plus en plus souvent les organisations politiques classiques, soient-ils syndicats de concertation ou partis politiques institutionnelles qui continuent prisonniers des stratégies et discours sans variation majeure même devant la transformation profonde de la réalité et des données du combat sociale, politique et vitale auquel nous aspirons à contribuer, dans lequel des organisations comme La Classe constituent aujourd’hui un référent pour tous ces nouveaux acteurs.
On a édité partiellement l'article, y ajoutant des hyperliens et materiel d'autres sources vous pouvez consulter l'article en son intégrité (avec tous les photos) ici
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[Antidote au pessimisme ambiant —À propos du Printemps Erable au Québec, un mouvement pan-américain de refusde l’endettement scolaire obligatoire.]
On se souvient que c’est dans le berceau du néo-libéralisme thatchérien, en Angleterre, qu’un vaste mouvement étudiant avait contesté les coupes budgétaires dans le domaine de l’éducation qui se traduiraient là aussi par un renchérissement des droits d’inscription et donc un endettement massif de l’immense majorité des candidats à la fac et autant de boulots précaires sous-payés pour joindre les deux bouts. Un tel clash social ne s’était pas vu outre-Manche depuis des décennies.
On se souvient que c’est dans le berceau du néo-libéralisme thatchérien, en Angleterre, qu’un vaste mouvement étudiant avait contesté les coupes budgétaires dans le domaine de l’éducation qui se traduiraient là aussi par un renchérissement des droits d’inscription et donc un endettement massif de l’immense majorité des candidats à la fac et autant de boulots précaires sous-payés pour joindre les deux bouts. Un tel clash social ne s’était pas vu outre-Manche depuis des décennies.
