La chambre criminelle de la cour
d'appel de Ouagadougou, Burkina Faso a rendu mardi 23 aout sentence sur la responsabilité des trois policiers
accuses d´être responsables de la mort du jeune étudiant Justin Zongo qui
décédait âpres avoir été relâché du commissariat
de Koudougou en circonstances confuses fin février.
Lorsque la version officielle parlait d´une méningite soudaine et fulminante comme la cause du décès du jeune homme, la famille accusait la police d´avoir battu et torturé Justin en lui provocant la mort.C´était le deuxième fois qu´un étudiant trouvait la mort après interpellation de la police. Cette fois-ci les lycéens ont descendu sur les rues pour protester contre l´impunité et les abus des forces de l´ordre, d´abord localisée a Koudougou bien tôt la mobilisation c´est étendue par toute le pays même arrivant a la capitale, Ouagadougou. Des émeutes et pillages se sont déclenchés dans plusieurs villes, la répression de l´armée et la police causant au moins 6 morts. Parmi eux un enfant qui reçut une balle dans la tète.
Lorsque la version officielle parlait d´une méningite soudaine et fulminante comme la cause du décès du jeune homme, la famille accusait la police d´avoir battu et torturé Justin en lui provocant la mort.C´était le deuxième fois qu´un étudiant trouvait la mort après interpellation de la police. Cette fois-ci les lycéens ont descendu sur les rues pour protester contre l´impunité et les abus des forces de l´ordre, d´abord localisée a Koudougou bien tôt la mobilisation c´est étendue par toute le pays même arrivant a la capitale, Ouagadougou. Des émeutes et pillages se sont déclenchés dans plusieurs villes, la répression de l´armée et la police causant au moins 6 morts. Parmi eux un enfant qui reçut une balle dans la tète.
Ceux qui manifestait ne dénonçaient seulement la mort d´un jeune homme,
mais aussi ceux de plusieurs membres de l´opposition, journalistes critiques
avec le gouvernement Blaise Compaoré
Ainsi, la coalition nationale de lutte
contre la vie chère lance, le 19 mars, un appel à une journée de
lutte le 8 avril, pour la justice et la vérité sur l’affaire de la
mort de Justin Zongo à Oudougou, sur celle de Norbert Zongo (journaliste
assassiné en 1998, mort non élucidée) , et sur celles de bien d’autres opposants
ou morts suspectes. La manifestation demandera également les libertés
d’expression et de manifestation, la fin de la torture et des zones rouges.
Même si la situation reste calme par le moment au Burkina, aux circonstances qui ont déclenche les protestes il
faut ajouter les abus, pillages et viols commis par des éléments mutinés des
forces armés qui entre le 14 et le 18 avril ont sorti de ses casernes dans
plusieurs villes dans le pays.
Plus d´info
- Les remous au Burkina en images Reportage photographique sur BBC Afrique
- 10 years of cover-up, 10 years of campaigning Rapport de Reporters Sans Frontieres sur l'assassinat du journaliste Norbert Zongo
- Quand un assassinat devient une affaire d’Etat Le Monde Diplomatique Fevrier 2009
mauvais, très mauvais
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